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Haro sur le stress au travail

Parlons plutôt de bien-être, par Frédérik Barbieux
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Depuis plusieurs années, de nombreuses actions sont mises en œuvre par les pouvoirs publiques et les entreprises pour réduire les risques psychosociaux et le stress au travail.

Les raisons d’agir sont parfois d’ordre légal, pour s’inscrire dans une démarche de prévention des risques professionnels en respect des articles L. 4121-1 à L. 4121-5 du Code du travail.  Il est possible que cela corresponde, de manière plus large, à l’implémentation d’une stratégie RSE propre à l’entreprise. Enfin elles peuvent tout simplement avoir pour but d’augmenter l’efficacité économique.
Vous trouverez beaucoup d’informations sur les risques psychosociaux sur le site de l’INRS.  Les actions pour
remédier à ses risques se classent sur trois niveaux progressifs :

  • identifier les personnes en situation de stress ou de mal-être et les aider ;
  • au-delà de ces symptômes, identifier les causes de ces situations et les corriger ;
  • dépasser les deux modes curatifs précédents et promouvoir, faciliter voire même initier le bien-être de toutes les personnes que l’organisation rencontre.

Les 5 éléments du bien-être

Selon Tom Rath and James K. Harter, le bien-être se décompose en 5 catégories, essentielles pour la plupart des personnes qu’ils ont observées.

Ces 5 éléments correspondent à des aspects sur lesquels nous pouvons potentiellement agir et qui sont importants dans toutes les situations que nous vivons :

  • Le bien-être financier : de quelle manière est-on capable de gérer notre santé économique ?
  • Le bien-être professionnel : dans quelle mesure sommes-nous heureux dans nos activités de tous les jours ?
  • Le bien-être social : quelle est la qualité des relations que nous entretenons avec nos proches ?
  • Le bien-être physique : en quoi notre niveau d’énergie et notre santé nous permettent-ils de mener nos tâches au quotidien ?
  • Le bien être communautaire : quel est notre niveau d’engagement et d’intégration au sein de notre communauté (quartier, ville, réseau social…) ?

Quels avantages à se focaliser sur le bien-être ?

Le bien-être des salariés est contagieux et il se transmet, que ce soit vers leurs collègues ou leurs clients. Ainsi, un nombre croissant d’entreprises le perçoive comme une source de compétitivité.

En effet, éviter le stress et le mal-être permet de réduire les coûts de santé supportés par l’entreprise, qu’ils soient directs ou indirects. De plus, les organisations qui se focalisent sur le bien-être de leurs salariés et qui sont capables de communiquer sur ce sujet, auront plus de chance d’attirer et de garder les salariés les plus talentueux.

Développer le bien-être

Toute Organisation détient les moyens d’agir, directement ou indirectement, sur les 5 catégories du bien-être.

Concernant l’environnement professionnel, des pistes utiles et à suivre se trouvent dans le rapport « Bien-être et efficacité au travail » réalisé par Henri Lachmann, Christian Larose et Muriel Penicaud. Ce document répond à une commande du Premier Ministre français et a été publié en février 2010.

Pragmatique, il se base beaucoup sur le bon sens et s’articule autour de « 10 propositions pour améliorer la santé psychologique au travail » :

1 L’implication de la direction générale et de son conseil d’administration est indispensable.
L’évaluation de la performance doit intégrer le facteur humain, et donc la santé des salariés.

2 La santé des salariés est d’abord l’affaire des managers, elle ne s’externalise pas.
Les managers de proximité sont les premiers acteurs de santé.

3 Donner aux salariés les moyens de se réaliser dans le travail. Restaurer des espaces de discussion et d’autonomie dans le travail.

4 Impliquer les partenaires sociaux dans la construction des conditions de santé.
Le dialogue social, dans l’entreprise et en dehors, est une priorité.

5La mesure induit les comportements.
Mesurer les conditions de santé et sécurité au travail est une condition du développement du bien-être en entreprise.

6 Préparer et former les managers au rôle de manager.
Affirmer et concrétiser la responsabilité du manager vis-à-vis des équipes et des hommes.

7 Ne pas réduire le collectif de travail à une addition d’individus.
Valoriser la performance collective pour rendre les organisations de travail plus motivantes et plus efficientes.

8 Anticiper et prendre en compte l’impact humain des changements. Tout projet de réorganisation ou de restructuration doit mesurer l’impact et la faisabilité humaine du changement.

9 La santé au travail ne se limite pas aux frontières de l’entreprise.
L’entreprise a un impact humain sur son environnement, en particulier sur ses fournisseurs.

10 Ne pas laisser le salarié seul face à ses problèmes.Accompagner les salariés en difficulté.

Et vous, que faites-vous pour le bien-être de votre entourage ?

2 commentaires sur “Haro sur le stress au travail” - 2 thoughts on “Haro sur le stress au travail

  1. J’aime beaucoup ce premier Billet, qui est, à mon sens, la base la réussite des entreprises ! . Merci Fred

  2. A noter tout de même que si le mal-être au travail est source de sous performance, le bien-être, seul, n’est pas suffisant pour générer de l’efficacité.

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